MA ROSE ET MOI CIE A TRAVERS CHAMPS |
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Ma rose et moi du 11 au 14 mars au Théâtre du Champ de Bataille à Angers Elle s’appelle Rosalie parce qu’elle est née dans une rose. Elle rougit comme une pivoine et cache ses oreilles de chou. Secrètement, elle rêve du grand amour. On écoute avec pudeur cette fleur qui s’effeuille au fil des saisons de l’amour. On est transporté d’émotions par les paroles et les chants qui se répondent. On ne quitte pas Rosalie, on emporte avec soi son parfum. Le public s’installe autour de Rosalie, allongé dans une boîte en bois brute, une rose sur le coeur. Rosalie ouvre les yeux. Dans un état de conscience aigu, elle revit des instants de sa vie. C’est une quête intérieure, un chemin refait à l’envers pour retrouver l’essence de la féminité. La nature est au coeur de cette quête, nature originelle, campagne de l’enfance, luxuriance sexuelle, éternel recommencement. L’écriture d’Annick Cesbron est simple et dense. Son histoire personnelle est à la source, nourrie de lectures et d’échanges avec d’autres femmes. Au fil des quatre années d’écriture, le texte s’épure jusqu’à atteindre une dimension universelle. La parole de Rosalie résonne dans le corps de toutes les femmes. La mise en scène de Marie Gaultier donne au public une place déterminante. La parole circule dans le cercle des intimes. A la fois témoin, miroir, sujet, objet du désir, oppresseur et confident, le spectateur est saisi. Il est dans le spectacle. L’espace scénique circulaire est investi pleinement et la proximité factuelle devient émotionnelle. |
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